Plongez dans l’histoire des cinq virages emblématiques du Grand Prix de Monaco

virage sainte dévote
Plongez dans l’histoire des cinq virages emblématiques du Grand Prix de Monaco
Du célèbre virage Sainte-Dévote au départ jusqu’à la dernière ligne droite qui couronne le nouveau roi de la piste, cet article se penche sur ces cinq virages riches en histoire et hommage.
Les vingt pilotes engagés sur le circuit de Monaco aujourd’hui devront emprunter dix-neuf virages à 78 reprises, ce qui en fait le deuxième circuit de l’histoire à avoir été parcouru par les voitures de Formule 1 en 1950. Mais derrière ces chiffres se cachent des histoires qui, au fil du temps, ont sacralisé la plus célèbre des pistes urbaines. Une piste sur laquelle la moindre erreur peut être fatale et où les virages peuvent poser des défis aux champions de la course.
Le virage du Fairmont
Depuis sa création en 1929, ce virage a changé de nom à maintes reprises. Surnommé la courbe la plus lente de la saison, il était initialement associé à la gare de Monte-Carlo, inaugurée en 1869. En 1958, le prince Rainier III a réorganisé la ville, récupérant des terres autrefois traversées par les voies de chemin de fer. La gare a été rasée en 1965 et remplacée par l’hôtel Loews. Le virage a été rebaptisé plusieurs fois, notamment “virage du Grand Hôtel” en 1998, puis “virage Fairmont” en 2005, en référence à l’hôtel situé en face de lui. Il est également marqué tout au long de l’année par les couleurs rouge et blanche distinctives des vibreurs du circuit.
Le Tunnel de la Nouvelle chicane
C’est le seul véritable tunnel du calendrier de la saison. Il pose plusieurs défis aux pilotes, notamment le changement brutal de luminosité à la sortie, le passage d’un terrain sec à un terrain potentiellement trempé en cas de pluie, et le changement de vitesse considérable à l’approche de la nouvelle chicane, qui est l’un des rares endroits privilégiés pour les dépassements, mais où les incidents sont également fréquents. Plusieurs accidents se sont produits dans ce tunnel, dont ceux d’Alberto Ascari en 1955, de Paul Hawkins en 1965 et de Lorenzo Bandini en 1967. Des incidents plus récents impliquant Sergio Perez en 2011 et Charles Leclerc en 2018 ont également eu lieu. Bien que la chicane ait été remodelée plusieurs fois au fil des Grand Prix pour ralentir cette portion de la course, elle reste un passage à surveiller.
Le virage du Tabac est l’un des commerces les plus célèbres au monde dans l’univers du sport automobile. Situé dans un virage rapide et compliqué du tracé princier, il a été le théâtre d’une scène d’un film Marvel – un combat entre Iron-Man et Blacklash.
Le virage Louis Chiron a été redessiné en 1997 et baptisé du nom de ce héros local d’entre deux guerres – et l’un des créateurs du circuit. Il s’agit d’une chicane qui n’était pas présente à l’origine du tracé. En effet, le gouvernement monégasque avait décidé de construire une piscine à l’emplacement du départ du Grand Prix dans les années 1950, obligeant à redéfinir le parcours. À l’époque, les monoplaces longeaient le départ moderne, avant de prendre juste au-dessus de la Rascasse. Aujourd’hui, c’est un endroit prisé des photographes, notamment pour capturer les pilotes qui changent de direction en flirtant avec les 200 km/h.
Le virage Antony Noghès doit son nom au fondateur du Grand Prix. C’est également là que se trouve la statue de Juan Manuel Fangio, pilote emblématique et à jamais le premier à s’être imposé dans les rues de la Principauté lors d’une course officielle du championnat de Formule 1.
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